
Photo : Artiste Drope sur Le MUR à Tours.
From the States to La Touraine ?
L’Hôtel Colors et Le MUR à côté de la tour Charlemagne qui marchent bien à Tours, l’expo Obey au château de Tours dès le 7 mai, un nouveau festival qui verra le jour en juillet à Tours et alentours, celui des Arts Urbains à Bourgueil ou le Musée d’Art Urbain de Candes-Saint-Martin : la Touraine est à la page, mais ne nous emballons pas. Elle n’est pas à l’origine du street-art ! Coup d’oeil dans le rétro : c’est aux Etats-Unis dans les années 1960 que les graffitis ont pointé le bout de leur nez sur les murs de Philadelphie puis d’autres villes.
Love is in the air...
La légende veut que Cornbread, l’un des premiers à graffer des mots sur les murs, l’ait fait pour déclarer son amour à sa dulcinée, par peur de lui avouer en face. De simples lettres tracées à la va-vite (le tag), le graffiti évolue rapidement et ses techniques s’enrichissent. Pochoirs, ou autocollants s’ajoutent à des oeuvres d’art parfois devenues célèbres. Coucou Banksy ! Salut JR et ses photos géantes ! Oh et Invader avec ses mosaïques sympathiques !
Les lettres de noblesse
Vous connaissez tous ces noms ? C’est la preuve que ces géants du street-art ont pignon sur rue. Alors qu’à ses débuts, le graffiti était vu comme un acte de vandalisme, qu’on pratiquait souvent de nuit pour esquiver la police. Aujourd’hui, on le retrouve dans des galeries, centres d’art et festivals. Pour lancer le débat à l’apéro : est-ce encore du street-art quand ça n’est plus dans la rue ?