publié dans le PROG de Janvier/Février 2024
Des hommes libres et nus, luisant de sueur dans l’effort… N’en dites pas plus ! Les J.O. pour Paris 2024, on dit oooh oui !
Ah, on nous informe en coulisses que : 1) le lectorat du PROG n’est pas constitué que de fans de corps masculins dénudés, et que 2) les Jeux ont bien changé depuis l’Antiquité ! A commencer par le port de vêtements durant les compétitions. Les athlètes fréquentaient aussi d’autres jeux de la Grèce antique (les Jeux de Delphes, les jeux de Némée ou encore de l’Isthme de Corinthe). Durant ces périodes de compétition, c’est la trêve générale et sacrée, tous les combats sont mis à l’arrêt. Mais ceux du sanctuaire d’Olympie étaient les plus importants, célébrés en l’honneur de Zeus, le roi des dieux. Au programme ? Courses hippiques en quadriges (chars à quatre chevaux), pentathlon, lancer de disque, saut en langueur, javelot, course, lutte, pugilat (l’ancêtre de la boxe) et le pancrace (le MMA de l’époque).
3000 ans plus tard, où en est-on ? Les J.O. d’aujourd’hui ont conservé quelques éléments de la version originale : des concours sportifs, tous les quatre ans (comme dans la Grèce antique). Et qui a eu la bonne idée de les ressusciter ? Le Français Pierre de Coubertin, auteur de la fameuse devise « l’important n’est pas de gagner mais de participer ». Négociations, organisation et coordination, il en aura fallu des efforts pour mettre sur la même longueur d’ondes tous les acteurs du sport mondial ! C’est chose faite en 1896 avec les premiers J.O. modernes, à Athènes. Et la 2e édition, en 1900, a lieu à… Paris !
C’est donc un retour au bercail avec ces J.O. 2024 qui perpétuent la tradition avec 28 disciplines, et des compétitions ouvertes aux femmes (depuis 1900), pour des milliers de spectateurs. Ok, les sponsors sont omniprésents, la Seine plus polluée... Mais l’esprit olympique est toujours là, et on pourra en profiter en Touraine : Monts a le label Terre de Jeux 2024, la salle Thélème accueille en janvier des spectacles liés au sport, et les volleyeurs canadiens s’entraîneront chez nous. Qui dit mieux ?