LA PETITE HISTOIRE DE LA GARE DE TOURS

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Tours, terminus de ce train !

Ça ne vous aura pas échappé : la gare de Tours est un cul-de-sac. On y arrive ou en part, mais ne peut pas juste y passer. C’est peut-être ce qui sauve les voyageurs contraints d’adapter leur trajet depuis l’incendie du poste d’aiguillage en avril dernier. Pendant un mois de travaux, Saint-Pierre-des-Corps a été leur salut.

Pas la première

La gare actuelle, construite sous la baguette de l’architecte tourangeau Victor Laloux de 1896 à 1898, n’était pas la toute première gare à Tours... De fait, la gare d’aujourd’hui avait pour but d’unir deux gares situées à quelques mètres de distance au XIXe siècle : la gare qui accueillait la ligne Paris-Orléans, et la gare de Vendée (qui emmenait jusqu’aux Sables d’Olonne). Quant à Laloux, est-ce que Tours lui a permis de décrocher le Prix de Rome et le chantier de la gare d’Orsay (devenue musée parisien) ? Cocorico pour les Tourangeaux !

L’info pour sortir du lot
Envie de visiter la ville avec votre rendez-vous Tinder pour l’éblouir ? Faites-lui lever le nez vers les quatre statues encadrant le bâtiment : des allégories des villes de Bordeaux et Nantes (chacune avec une ancre marine), Limoges (avec un vase pour rappeler les porcelaines) et Toulouse (avec un flacon de parfum). Et dans le hall, redécouvrez les dix-huit faïences peintes d’Eugène Martial Simas, dans le style art-déco du XIXe siècle. Chinon, Belle-ïle-en-mer, Arcachon... Ça fait voyager. Allez, billet s’il vous plaît !